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Pepi, Luci, Bom...

Bonsoir à tous,
mardi prochain, le ciné club se tourne vers l'Espagne et son représentant le plus évident, dans le cinéma actuel : Pedro Almodovar. Symbole de la libération de l'après Franco, Almodovar sonde film après film les moeursEspagnoles, notamment celles du showbiz ou de son envers plus sombre. Avec un talent de la narration qui n'a que peu d'égal aujourd'hui (Tarantino sans doute) et un humour toujours présent, il a su concilier succès public et admiration des cinéphiles.


Son premier film préfigure sa carrière : tourné avec des moyens dérisoires, PEPI LUCI BOM et autres filles du quartier remporte un succès immédiat en Espagne, propoulsant son auteur sur l'avant de la scène. L'histoire ? Pepi qui cultive de la marijuanna dans des pots sur son balcon est decouverte par un flic qui la fait chanter, la viole et la deflore. Pour se venger Pepi decide de seduire Luci, la femme du policier, femme au foyer devouee et soumise... (des points de suspension sont de rigueur!) Almodovar : "Ce n'est ni un film realiste, ni une analyse de moeurs, ni un portrait de la societe. Encore qu'il cadre bien avec un certain type de gens desinvoltes que l'on rencontre a Madrid, tout a fait superficiels et qui semblent naviguer dans la fiction."
Venez nombreux!
A mardi
Adrien, pour un ciné club plus motivé que jamais

Biographie de Pedro Almodovar (Evene.fr)
Exubérants, provocateurs, les films de Pedro Almodovar vantent la liberté de ton acquise à la mort de Franco et le déclin du catholicisme en Espagne. Punks, travestis, personnages perdus, le cinéaste espagnol convoque une galerie de symboles dans son cinéma aux sujets tous plus intrigants. Héritier de la Movida, période prolifique où la culture ibérique se libéra de l'obscurité franquiste, Almodovar débute par le super-8, puis le 16mm, met en scène des oeuvres aux titres carrément pornographiques, écrit un roman-photo érotique, travaille un temps pour les télécoms... Dès son premier film, 'Pepi, Luci, Bom et autres filles du quartier', souffle un parfum de liberté, entre drogue, sadomasochisme et vie sans tabous. Deux périodes délimitent le cinéma d'Almodovar, selon l'actrice principale qu'il dirige : Carmen Maura pour les années 1980, et Victoria Abril pour les années 1990. L'époque Carmen Maura est celle des scénarios loufoques, des personnages marginaux, et d'un esprit déjanté planant tout au long de 'Femmes au bord de la crise de nerfs' ou de 'Qu' est-ce quej'ai fait pour mériter ça'. A partir d''Attache-moi !', première collaboration avec Victoria Abril, le réalisateur s'intéresse aux rapports familiaux, et rend ses films moins sombres. 'Talons aiguilles' témoigne de son expérimentation du flash-back, un procédé qu'il emploie de plus en plus. Avec 'Parle avec elle' et 'Tout sur ma mère', Almodovar change à nouveau de courant et flirte avec des sujets morbides pour en ressortir tout le côté vivant. 'Volver' ou 'La Mauvaise Education' prouvent que l'auteur renouvelle ses thématiques pour bâtir l'une des oeuvres majeures du cinéma contemporain.